La posture verticale pendant une séance de dessin
La posture debout en dessin d’observation est particulièrement conseillée par les professionnels des beaux-arts. Cette position permet aux peintres d’avoir sa toile et son modèle dans un même champ visuel. En outre, ils peuvent aisément prendre du recul pour voir de loin le fruit de leur travail. Cette posture n’est pas dédiée uniquement aux dessins à main levée. Elle peut aussi être adoptée pendant une séance de peinture ou d’aquarelle.
Pour réaliser un portrait par exemple, l’artiste peut dessiner sur un chevalet. Comme ce dernier peut être réglé suivant la taille du peintre, la toile pourra être calée à la bonne hauteur au niveau de son visage et son bras sera à l’horizontal pendant toute la séance. Se mettre debout devant le chevalet est la meilleure posture pour un dessin d’observation pour trois raisons. Premièrement, le travailleur dispose d’assez d’espace et de liberté pour exercer son art. Deuxièmement, le fait de dessiner à la verticale élimine le risque de déformation, ce qui n’est pas le cas lorsqu’on peint à plat. Troisièmement, l’artiste n’aura pas à se courber ou à tourner la tête pour voir le modèle puisqu’il est déjà dans son champ visuel, tout comme son tableau. Il n’a juste qu’à changer de regard pour passer de l’un à l’autre. Le temps pendant lequel le modèle devra rester immobile, très important pour les portraitistes, sera également réduit.
Lorsque l’artiste est droitier, le modèle doit être positionné du côté gauche pour favoriser son bien-être. De cette manière, son bras ne pourra pas perturber la séance de dessin d’observation lorsqu’il est à la verticale. Ce sera l’inverse s’il est gaucher.
La posture assise pour dessiner
La posture assise en dessin d’observation est possible lorsque l’artiste utilise un carnet de grande taille. Après avoir pris position sur une chaise, il faut prendre une autre et appuyer son bloc dessus afin de pouvoir travailler à la verticale. Il est très important que le plan soit toujours incliné sinon le dessin va se déformer. Lorsqu’on maintient le carnet à bout de bras, on obtient quand même un recul. En prenant cette posture, le dessinateur utilise le même principe que le chevalet de table. Le modèle n’est plus sur les côtés, mais devant soi donc toujours dans le même champ visuel que la toile.
Matériel utilisé dans cette vidéo :
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