Nicolas.
Frédéric
La séquence d’aujourd’hui un peu animal.
Un peu animal effectivement.
Regardez son t-shirt
On va parler de Rosa Bonheur. Et j’ai…
Oui ?
Décidé d’appeler cette… l’intitulé : la lionne dans la bergerie.
Donc tu fais comme chez toi tu donnes le nom de… ça marche. Très bien.
La lionne dans la bergerie. Très bien ok.
Alors regardons si tu veux bien une première image ensemble. Rosa c’est un portrait de Rosa Bonheur, pas par Rosa Bonheur.
Pas par elle ?
Non elle a 2 ans,
Elle a 2 ans alors on va rappeler elle est née en 1822…
Merci oui ok.
Dans la ville de Bordeaux. Et elle est la fille de Raimond Bonheur qui a peint le portrait de sa jeune fille. C’est une famille assez aisée au départ. On va dire au départ parce que ça va avoir un revers de fortune.
D’accord.
La maman est professeur de piano.
Ok.
C’est la belle femme très élégante. Et d’ailleurs elle a des origines sans doute royales. On ne connait pas le nom de famille de la mère de la maman donc la grand-mère.
Donc une fille quoi c’est ça ?
Ben oui. Le notable bordelais Duban de Lahet aurait eu une liaison avec une des femmes de la cour royale sans qu’on sache qui c’était.
Oh ! ben quelle histoire !
Alors il va reconnaitre sa fille naturelle lors de son décès…
Ah d’accord.
Mais ils ne vont pas toucher l’héritage si bien que cette famille, pour gagner de l’argent le papa ne peint pas assez n’a pas assez de commandes, ils vont monter à Paris. Et là Rosa a… elle a 7 ans.
D’accord.
La maman se… j’allais dire se coupe en 4. Elle continue le piano pour les cours pour rapporter un peu d’argent et elle fait de la couture de soie.
D’accord ?
Résultat : elle se tue à la tâche littéralement. Elle meure quand Rosa a à peine 12 ans.
C’est affreux.
Alors la famille se sépare les frères vont en pension. Rosa reste avec son père.
C’est Zola oui pardon.
La sœur il y a une sœur également.
D’accord oui.
J’en parlerai des frères et sœurs…
D’accord ok ok.
Puisqu’eux aussi sont artistes.
C’est important ?
Oui tout à fait.
Donc la sœur Juliette repart à Bordeaux et Rosa reste avec son père dans un premier temps lui veut la placer chez les couturières…
D’accord.
Pour qu’elle apprenne ce métier.
Pour qu’elle bosse qu’elle ait un métier que voilà ce soit...
Là la place de la femme finalement peut-être plus conventionnelle à l’époque.
Ce n’est pas ce qui va se passer du tout.
Du tout…
Du tout du tout.
Puisqu’elle a un grand caractère je… de cochon peut-être dirons-nous on parlera des animaux donc on comparera peut-être un peu l’homme et l’animal. C’est sa passion. Evidemment quand elle arrive à Paris, ça change complètement. Il n’y a pas assez d’arbres dit-elle. Des animaux c’est très rare qu’elle en croise.
C’est l’écolo voilà quoi ?
C’est oui oh oui une écologiste oui et puis quelqu’un qui est passionné par la nature en général.
D’accord.
Ça on verra on verra bien dans les images. Et elle a tellement de caractère que finalement son père décide de céder et de la former. Elle est… elle devient l’élève de son père.
A la peinture ?
A la peinture tout à fait.
A l’art aux beaux-arts oui.
Et alors elle a 14 ans elle va déjà au Louvre où elle copie les maîtres. Et là elle est un peu embêtée par les garçons il n’y a pas de filles à l’époque. Et elle gagne très tôt sa vie en copiant les maîtres anciens.
D’accord.
C’est une carrière très précoce.
Alors on va regarder si tu veux cette première image elle est intéressante parce que certainement qu’elle est peinte dans le cadre très bourgeois de leur première maison bordelaise…
D’accord.
Avant l’exil parisien et le revers de fortune. Elle tient un petit polichinelle à la main bon un jouet d’enfant. Il y a également ça c’est très intéressant en bas à droite…
Oui.
Un petit livre…
Un bouquin oui.
Un petit livre dessiné illustré pour apprendre et à compter parce qu’elle n’était pas très férue de l’école, et sa maman lui avait proposé d’apprendre à lire et à compter…
Toute seule quoi ?
Avec des reproductions de petits dessins.
D’accord.
Avec des animaux. Par exemple pour la lettre Z, sans doute qu’il devait y avoir un zèbre. Tu vois le P la poule, le A l’âne peut être. Donc ça c’est vraiment un souvenir familiale qui restera très présent dans sa… dans sa vie et dans son œuvre d’ailleurs.
Les animaux oui bien sûr.
Les animaux et la maman.
T-shirt. Le t-shirt et la maman.
Alors on regarde une première image de Rosa Bonheur finalement, que va-t-elle choisir de peindre ? Et bien elle a un créneau qui est très porteur à l’époque. Elle peint des paysages. On ne va pas oublier de préciser que Rosa Bonheur c’est une artiste qui a participé à l’aventure des peintres de Barbizon…
D’accord.
Les premiers à peindre en extérieur.
Ok.
Donc dans ses peintures, le thème principal n’est pas le paysage mais il y a toujours ce décor qui apparait comme tu peux le voir ici dans ce paysage du Nivernais, en gros quoi il parlera d’Auxerre. Elle a beaucoup peint dans cette région. Elle a beaucoup voyagé d’ailleurs pas seulement en France. Et donc ça se voit en arrière-plan.
Mais le motif de prédilection…
C’est beau ?
C’est très beau bien sûr… c’est l’animal. Elle se passionne dès l’enfance alors c’est vrai qu’elle allait dans cette famille de notable bordelais où il y avait une étable, et elle racontait que la vache lui léchait le visage enfin ça c’est… ça reste marqué. Elle adore les petits moutons. Et elle va peindre… l’homme d’ailleurs tu vois le berger,
Oui.
Il apparait dans un second plan.
Oui un peu dans le même… presque dans l’ombre enfin.
Oui.
Oui oui
C’est un…
Ce n’est pas le…
Détail anecdotique…
Excellent.
Moins important.
Excellent.
Et alors lorsqu’il va surprendre c’est effectivement qu’on aborde ces sujet-là ça c’est vraiment très nouveau, le paysage et l’animal, on a un siècle aussi très scientifique où on va développer différentes races animales ce qu’on appelle la zootechnique et ça aussi ça l’impressionne. Elle l’illustre.
Ce qui va également surtout étonner, je n’ai pas le format de celui-là le tableau,
Oui je n’ai envie de te le demander oui
Par contre elle utilise des formats gigantesques, ceux de la peinture d’histoire. Elle n’hésite pas à faire 4 mètres sur 3 pour peindre ses grandes fresques naturelles.
Alors on va regarder également la famille. C’est Rosa Bonheur et sa famille. Elle n’est pas issue d’un milieu où l’animal est absent. Elle est l’ainée de cette fratrie.
Oui oui.
Ici on regarde une peinture de son frère Auguste. Auguste il est né 2 ans après lui. Et ce sera également lui-même un artiste peintre animalier. Ici cette peinture tu vois c’est la Corrida. Sauf qu’elle se déroule…
En pleine montagne.
Voilà en pleine montagne au lieu d’être dans les arènes…
C’est excellent…
De manière tout à fait…
Oui oui il fait un peu le toréro là.
Egalement un autre frère Isidore,
Ah oui elle ne sculpte pas elle ?
Non elle est peintre. Son frère Isidore qui est né lui encore un peu plus tard 5 ans après elle sera un grand sculpteur animalier.
Animaux hum !
Et on va regarder un petit peu on va parler des autres artistes animaliers à cette époque importante.
Ce n’est pas terminé il y a la sœur, la petite dernière Juliette. Alors Juliette Bonheur…
C’est trop beau.
Oui ici elle illustre d’ailleurs les bonheurs puisque c’est un atelier familial dans un premier temps. Ici on regarde des dindons. Ce sont des illustrations pour des ouvrages scientifiques où là on a ces belles aquarelles qui détaillent de manière très technique très scientifique.
Oui académique anatomique enfin.
Une étude…
C’est ça.
Une étude animalière. Et Juliette avec laquelle elle entretiendra une correspondance très étroite qu’on peut lire aujourd’hui, va épouser monsieur Peyrol, Hippolyte Peyrol qui lui est un éditeur de bronze, de bronze d’art.
D’accord.
Et donc…
La boucle est bouclée ?
Voilà et les enfants d’Hippolyte…
Le frère.
Et Juliette seront également dans la partie de l’art. Donc finalement sur 3 générations on retrouvera des Bonheur dans l’art animalier.
Ça la situe finalement par rapport à ce contexte.
Oui oui oui très bien très bien. Un nom magnifique quand même le nom d’artiste.
Oui. Alors son vrai… son vrai prénom c’est Rosalie…
Ah ?
Qu’elle va raccourcir en Rosa, elle qui aime les fleurs aussi d’ailleurs.
D’accord.
Je te montre ici on a… on a à peu près 2000 œuvres de Rosa Bonheur…
On dirait une photo là.
Qui sont recensées aujourd’hui.
C’est super réaliste.
Exactement.
Waouh.
Elle a un réalisme photographique.
La boue enfin la terre.
La terre est presque palpable. C’est… c’est considéré comme son chef d’œuvre : le labourage nivernais. C’est un aude…
Le sujet il n’est pas…
A la campagne.
Il n’est pas Istra enfin je veux dire si.
Ben c’est de montrer finalement quelles sont les vraies richesses de la France.
Oui oui oui ah oui.
C’est… c’est la terre. C’est l’animal qui travaille la terre qui permet de nourrir la France.
Excellent excellent.
C’est presque une image politique finalement un témoignage un plaidoyer.
Oui un engagement enfin oui c’est ça ?
Et la ressemblance qui tu évoquais elle va… elle va fasciner les gens…
Oui.
Surtout dans ces grands formats…
Le réalisme ça fait impérialiste presque ?
Ça fera bonne impression qu’on ouvre une fenêtre et qu’on regarde par celle-là.
Alléchant.
Ça n’a pas plus à tous cette génération d’après, ce seront les impressionnistes et Sézanne le grand Sézanne dira : c’est tellement réaliste c’est horriblement vrai.
Oui on voit bien. Ils vont balayer tout ça.
Et quand on regarde en zoom dans cette image, on voit beaucoup plus l’animal, le bouvier le… l’agriculteur il est derrière.
Oui encore une fois.
Et regarde un peu les nasaux de l’animal tu vas voir…
Non je ne vois pas d’ici mais…
Presque la respiration on sent qu’il se fatigue et il a l’écume…
Et le gars il est derrière.
L’écume qui coule de la bouche de l’animal. Extrêmement important.
Cette image elle est au musée d’Orsay.
Ah d’accord.
On va voir qu’elle est dans grandes collections. En France ce sera surtout au musée d’Orsay. Mais tu verras elle sera beaucoup plus connue en dehors des frontières de la France…
D’accord.
Notamment aux Etats-Unis et en Angleterre.
Ok.
Ça on regardera dans quelques images après.
Très bien.
Celui-ci il fait 2,60 mètres de longueur.
Un autre tableau important : le Marché aux chevaux. Le Marché aux chevaux qui lui date…
Super bien.
De 1852 milieu du XIXème siècle et encore une fois avec un ciel nuageux dans le fond, quelques arbres et puis toutes ces races de chevaux ce sont des percherons étudiés dans un très grand désordre une certaine agitation. Les hommes ont un peu du mal à maîtriser tout ça.
Et par rapport à la… à ce réalisme qu’on pointait, ici ce serait la poussière de ces chevaux qui galopent qui trépignent se cabrent et nous regardent d’ailleurs. Il y a souvent un animal comme dans le labourage nivernais qui nous regarde et qui nous interpelle d’une certaine manière.
Qui nous fait rentrer dans la scène quoi.
Qui communique effectivement. On va dire Rosa Bonheur c’est le rapport de l’homme à l’animal qu’elle étudie réellement. Alors ce tableau c’est une petite anecdote qui est assez intéressante je pense…
Allez.
Il est refusé par le musée de Bordeaux sa ville natale. Et finalement il sera acheté par un très grand musée américain enfin il sera offert au Metropolitan Museum de New York.
D’accord.
C’est un don d’un particulier monsieur Van der Bilt qui décide en 1889 donc très tôt de l’offrir à ce grand musée. Et de son vivant elle est dans une des plus belles collections artistiques d’un musée américain. C’est au moment de sa… elle décède en pleine gloire on peut dire Rosa Bonheur.
La fenaison en Auvergne. Ici c’est aussi un tableau très grand je regarde ici on a plus de 4 mètres de long …
Très réaliste.
Sur cette image…
Très réaliste.
Autre tableau qui se trouve au musée d’Orsay extrêmement réaliste. Alors tu vois ce seront toujours les images agricoles qu’elle va peindre, cette interaction de l’homme à la nature avec également son sujet l’animal.
Une autre image alors elle voyage beaucoup en France dans un premier temps.
Ok.
Elle voyage dans les Pyrénées. Ici c’est le cas de cet attelage enfin c’est un troupeau espagnol qui traverse les Pyrénées.
Là les gars ils sont au centre quand même là.
Oui.
Un de plus.
Ils s’insèrent c’est eux qui mènent finalement le troupeau…
Oui.
Et les commentaires de ce que tu disais dans le réalisme le côté tactile de cette terre, l’herbe verte…
Oui…
Bien grasse
C’est super bien rendue.
Pour ces troupeaux et ces couleurs froides bleu de la neige des éternelles des montagnes.
Encore derrière enfin le paysage. Ok.
On peut comprendre un peu le succès qu’elle ait eu dans un genre où elle était la seule femme finalement.
Alors il n’y a pas que ces scènes-là j’ai décidé d’en montrer 3 effectivement parmi sa longue carrière.
Et alors à propos du tu disais ?
Ah oui on en compte à peu près 2000 œuvres et on en retrouve encore régulièrement des petits animaux qui ressortent parfois dans certaines peintures de calme.
Oh c’est un Rosa Bonheur ?
Voilà exactement. C’est sa marque de fabrique.
Elle est cotée ? elle est cotée ?
Ah elle est cotée bien évidemment oui oui. Alors évidemment elle va aussi ici on voit…
Marcassin ?
D’autres… oui elle étudie tous les animaux chaque espèce chaque race on pourrait dire.
Donc elle ne prend pas de photo là ?
Ah non non non mais ici c’est intéressant c’est les sangliers en forêt de Fontainebleau.
Oui la forêt est belle.
C’est là qu’elle va élire domicile. C’est là qu’elle peint beaucoup. D’ailleurs ce paysage ressemble beaucoup à ceux de Barbizon qu’il peignait dans ces sous-bois dans ces tons un peu de marron et de jeu…
Ah c’est beau là. La neige en avant-plan et tout ça c’est beau.
Et donc dans la forêt de Fontainebleau, c’est là qu’elle va élire domicile. Elle y a son atelier elle y a son domicile et ça n’a d’ailleurs pas changé depuis son décès en 1899 à 77 ans. On est dans un cadre assez extraordinaire. Je montrerai une photo justement…
D’accord.
On en parlera, ça peut faire ceux qui s’y intéressent une très belle visite…
Très bien, d’accord.
Une belle sortie.
Ok.
Alors dans cette propriété…
Oui.
En pleine campagne elle possède beaucoup d’animaux. Quand je dis beaucoup il ne faut pas supposer uniquement un chien ou en chat. Elle possède une quarantaine d’animaux…
Je pense à quelqu’un.
En semi-liberté. Et notamment il y a des sangliers qui peuvent gambader paisiblement, qu’elle peut étudier à loisir selon ses besoins.
D’accord.
D’où ce côté très naturel de son art.
Et c’est une sauvage ? ou pas non ?
Alors elle très très paradoxale. Elle aime autant se retirer en ermite un peu …
Ben oui.
Et j’ai envie de dire faire l’autruche. C’est un peu facile mais bon tu me tends la perche. Mais en même temps elle était aussi très mondaine et consensuelle et elle fréquentait les grandes personnalités qu’on aura l’occasion d’aborder effectivement dans sa vie.
Ici je te présente certainement un portrait j’ai envie de dire un portrait de son cerf. Elle possédait un cerf…
Oui quand même.
Qui s’appelait Jacques. Alors elle a un amour passionné elle n’aura pas d’enfant elle n’aura pas de mari. Elle a tout reporté sur l’animal. Et il y a ce rapport très étroit à lui. Mais c’est une femme dure également quand je parlais de la richesse de sa complexité. Quand l’animal devient dangereux et bien elle n’hésite pas, elle prend la carabine…
Ah oui ?
Et elle doit abattre Jacques.
C’est ce qui s’est passé avec Jacques ?
C’est ce qui s’est passé avec Jacques.
Mince.
La mort dans l’âme certainement mais c’était la seule solution.
Oui oui c’est… c’est…
Parce qu’il y a toute sorte d’animaux comme tu le verras qu’elle illustre et qui sont… pas faits pour cohabiter dans le même espace si grand soit-il.
Alors dans la deuxième moitié du XIXème siècle, très vite elle est repérée parce qu’elle est tellement excentrique originale talentueuse et puis également très productive. Ce n’est pas quelqu’un de laborieux elle travaille très vite. Et ses tableaux circulent hors de France. Elle va voir un très grand amateur d’art un collectionneur qui était un Consul d’ailleurs : monsieur Ernest Gambart.
D’accord.
Alors lui il est Consul à Nice. C’est là d’ailleurs qu’elle achètera aussi une propriété sur la côte d’Azur.
Donc l’argent là-dessous elle vend bien ?
Elle vend très très bien.
Oui.
Et Ernest Gambart lui propose de faire des tournées comme ça se pratiquait. Alors elle va aller en Angleterre. Le tableau du marché aux chevaux fait une tournée triomphale là-bas…
D’accord.
Il a un succès énorme.
D’accord.
Jéricho l’avait déjà fait Jéricho le fameux radeau de la méduse…
Oui ?
Etait lui-même parti en Angleterre…
D’accord.
Et avait porté les couleurs de l’art Français.
D’accord.
Mais ça va bien plus loin que ça ça travers l’atlantique, et c’est à ce moment-là qu’elle a l’occasion de se confronter à des personnalités mythiques aujourd’hui comme Buffalo Bill dont on regarde ici le portrait qu’elle a fait.
Ça me… je l’avais sur le bout de la langue je te laissais…
Extraordinaire.
En parler.
Magnifique.
Oh le vrai.
Le vrai Buffalo Bill le pionnier, la conquête de l’Ouest alors ça fait rêver évidemment. C’est une des figures qui va lancer aussi le western. Lui il est chasseur de bison au départ. Mais il est aussi un directeur d’une troupe théâtrale. Et il fera aussi des tournées en Europe.
Il finit enfin assez vieux il...
Voilà il monte un petit peu des… des… une sorte de son et lumière qui vont tourner en France d’ailleurs dans une cinquantaine de villes en France où il fait des démonstrations, où il capture des animaux, où il y a une attaque de diligence avec des Indiens...
C’est ça.
Et des vrais indiens d’ailleurs …
Ça me rappelle quelque chose aussi.
Voilà qui était sous contrat.
Et donc elle fait son portrait, un portrait magnifique. Alors là on voit… l’animal est magnifique surtout l’animal qu’elle peint. Lui regarde de côté. Mais c’est étude très très réaliste et quand on regarde aussi les vêtements cette veste à frange en daim, ce grand chapeau de cowboy.
Les matières les matières.
Oui.
Très bien. Mais Buffalo Bill tout seul sans l’animal ça ne l’aurai pas intéressé ?
Non. Non elle ne fait pas de portrait humain seul.
C’est un prétexte en fait oui.
Par contre des portraits d’animal seul oui. D’où un certain anthropomorphisme. Tu verras tout à l’heure un peu plus loin avec un lion étonnant.
Et donc je ne pouvais pas ne pas montrer quelques représentations des Indiens des plaines fait à cette même époque c’est-à-dire on est dans les années 1880.
Alors comment fait-elle aussi pour être célèbre ? En France il y a beaucoup de grandes expos universelles. Dès la fin du XIXème siècle la France qui est une grande nation phare dans le monde en organise 5. Et les représentants des artistes pour la France et bien Rosa Bonheur en fait souvent partie de la sélection présentée dans le pavillon français. Donc effectivement beaucoup de facilité à voir les travaux les peintures de Rosa Bonheur.
D’accord. Et là encore on a l’animal qui est clair et les personnages qui sont sombres.
Oui exactement c’est vrai. C’est tout à fait…
C’est assez marrant quoi.
Naturel par rapport à son goût.
L’animal ce n’est pas du tout un faire-valoir quoi ? C’est… c’est…
Ah non non non.
C’est tout l’inverse.
Et d’ailleurs c’est très bien que tu en parles c’est l’animal réaliste c’est-à-dire ce n’est pas le beau idéal de l’animal. Souviens-toi quand on avait fait la vidéo sur Léonard de Vinci. On avait dit qu’à la renaissance quand il a fait son portrait de cheval, il avait pris le meilleur il avait fait une sorte de compilation d’un cheval idéal. La plus belle tête d’un cheval, la jambe de tel autre, la croupe d’un autre, il avait réuni tout ça.
Ici ce n’est plus du tout le cas. Ce sont des vrais animaux. Et d’ailleurs quand elle étudie les races françaises et bien c’est un mot exporté aux Etats-Unis, sont là aussi pour faire la publicité des races et de la tradition et du savoir-faire de la France agricole.
D’accord d’accord.
Donc ici Indiens des plaines. Très intéressant également.
C’est des commandes tout ça ou c’est elle ce sont…
Elle a quelques fois des commandes mais elle peut se permettre de travailler…
Elle peint ce qu’elle veut quoi ?.
Librement…
D’accord.
Ce qu’elle veut.
Elle peint ce qu’elle veut.
Oui.
Ok.
Et elle ne bénéficie pas… elle n’est pas plutôt dépendante du marché de l’art c’est-à-dire qu’elle a un marchand unique…
Ah d’accord.
Monsieur Gambart dont je te parlais…
Oui oui oui.
Qui se charge de faire son imprésario de vendre les tableaux et de les faire circuler sur le globe alors qu’à l’époque c’est très dur pour une femme de vendre des tableaux. Après la révolution française et bien il n’y a plus le pouvoir royal qui a pu soutenir quelques femmes comme on l’avait vu d’ailleurs avec Elisabeth Vigée Lebrun…
Oui.
Qui était la peintre favorite de Marie Antoinette.
Oui oui oui.
Il n’y a que le salon où les femmes peuvent exposer. Et il y en a beaucoup d’ailleurs des femmes au XIXème qui exposent aux salons. Mais de là à vendre et à gagner sa vie c’est une autre histoire. Tandis que là d’une certaine manière grâce à Gambart, elle a elle gagne sa liberté…
Ça va oui oui d’accord je comprends.
Et elle court-circuite…
D’accord.
Le milieu public de la commande.
D’accord.
Ici je voulais te montrer une affiche…
Une affiche.
D’une des tournées de Buffalo Bill en Europe.
C’est elle qui l’a fait ?
Alors non ce n’est pas elle qui l’a faite par contre tu la vois au centre…
Ah oui !
En train de peindre…
D’accord
Le portrait.
Je me demandais pourquoi oui oui.
C’est le portrait que l’on a…
Ah c’est excellent.
Regardé juste à l’instant…
Il avait fait ça.
Lorsqu’elle faisait Buffalo Bill.
C’était une attraction elle aussi c’est ça ?
C’était une attraction c’était une image de la pub. Elle était très vendeuse. Et d’ailleurs ici elle encadre à la fois Buffalo Bill qui est le sujet principal mais également on a voulu coéquilibrer la composition, accompagnée avec un autre cavalier…
C’est elle ?
Napoléon.
Oui Napoléon.
Voilà et on le présente un petit peu dans le rouge dans le bas. Un peu le CV.
C’est un peu kitch quand même ?
Ben oui tout à fait. On associe on fait des raccourcis un petit peu brutaux.
Ah oui ces anachronismes.
Je voulais te montrer un portrait d’elle.
Sérieuse femme ?
Ah oui alors les photos officielles, ne nous y trompons pas nous avons ici une photo officielle.
D’accord.
Donc elle pose de manière assez guindée. Elle montre une certaine dureté. Elle a un visage assez masculin assez carré par rapport à sa maman qui était très femme, une peau très blanche, les cheveux noirs en chignon très aristocrate. Elle pas du tout. Alors d’ailleurs ici elle pose dans une tenue féminine on va dire une jupe longue.
Oui.
Par contre là aussi ça a été une attraction, elle avait demandé l’autorisation à l’époque il fallait s’adresser à la préfecture, ça s’appelait une demande de travestissement, alors que ce n’est pas du tout pour être habillé en folle de cabaret pas du tout. C’était pour avoir simplement la possibilité de porter un pantalon parce que pour aller dans les marchés aux bestiaux pour peindre, pour la vie d’artiste, pour sa vie libre.
Oui oui ça change tout quoi ?
Ça changait tout.
Bien sûr
Alors certains disent oui c’est un prétexte. Bon on pense qu’elle était homosexuelle.
D’accord d’accord.
On ne sait pas bon on en reparlera après.
Ok.
Alors ici cette blouse noire elle la portait très souvent Et un peu plus tard on regardera un dernier portrait photographique d’elle et tu verras qu’elle obtient la légion d’honneur d’une femme d’ailleurs, des mains d’une femme…
D’accord.
L’impératrice Eugénie.
Et ben dis donc quelle carrière !
Elle fréquentait…
Quelle destiné !
Elle fréquentait l’impératrice Eugénie lorsqu’elle faisait un petit séjour à Nice où elle va finir par acheter une propriété. Et là elle fréquente le gratin bon art de l’époque. Mais elle a ses besoins incessants de…
De se lever et de retourner…
De se ressourcer dans sa campagne près de Fontainebleau.
Et ici un portraitiste mondain à la mode à l’époque qui s’appelais Dubufe fait son portrait. Alors ici elle est avec… oui cette blouse. D’ailleurs c’est un peu la même tenue…
Oui oui.
Exactement que celle qu’on vient de regarder.
C’est la blouse du peintre un peu ?
C’est la blouse de peintre oui cette jupe longue. Mais par contre c’est vrai que dans les photos privées et bien elle est beaucoup plus naturelle. Il y en a une très très belle où elle est allongée dans l’herbe avec sa lionne qui était apprivoisée…
Oui d’accord.
Et qui s’appelais Fatma, qui avait un prénom féminin humain. Le peintre s’appelle Dubufe et il l’a peint avec un bœuf enfin je trouvais ça aussi un petit peu amusant le pinceau à la main. Mais quelques fois on voyait Rosa avec la cigarette à la main.
Oui oui c’est ça.
Et là à l’époque c’était assez connoté quand même.
Alors on va avancer mais justement je te montre ce couple de lions qu’elle a eu l’occasion d’avoir pendant 3 années dans sa propriété.
Oh lala !
Alors là c’est encore Gambart le Consul qui entre en scène d’une certaine manière. Il a acheté à un cirque qui avait fait faillite à Marseille, plusieurs animaux…
Il aime les animaux.
Notamment ce couple qu’il va lui offrir.
Non mais je rêve.
Et alors il y a Nero. Nero c’est ce lion à cette crinière le roi de… le roi la nature qui est là et puis Fatma qui dort. Et alors apparemment ils ont eu des petits. Elle a pu vivre… enfin ils ont pu vivre dans la propriété quelques années mais complètement pacifique on a une scène familiale on a un portrait de famille j’ai envie de dire. D’ailleurs chacun…
Avec eux ?
Ben c’est un portrait de famille. Tu vas voir je vais te montrer dans un instant…
Oui.
Comment on montre ces animaux exotiques à l’époque. Parce que là aussi il y a une mode de l’animal exotique.
Oui oui il est en route d’accord.
Je vais reparler de la Révolution Française.
D’accord.
Quand on voulait voir des animaux exotiques, sous l’ancien régime c’était très difficile. C’était les ménageries dans les cours royales.
Oui.
A Versailles il y avait une très très belle ménagerie. Fin de la… fin de la monarchie en France, on va recueillir les animaux de la ménagerie de Versailles. Et on va créer une ménagerie au muséum d’histoire naturelle.
D’accord.
Et tous ces artistes dont Rosa Bonheur en tête va aller fréquenter ce… pour elle c’est un musée à ciel ouvert …
Oui.
De voir toutes ces espèces animales européennes mais aussi aussi exotiques que celle-là.
Oui oui.
Et puis c’est une attraction pour le grand public. Donc elle est très maligne quand elle peint ces animaux exotiques. Il y a un gout personnel mais il y a un sens également consensuel.
Du business.
Alors il y a une personnalité incroyable pour l’animal exotique à cette époque. Je te montre une de ses œuvres que tu reconnaitras très facilement, c’est Antoine-Louis Barye. C’est le sculpteur animalier par excellence. Il a formé de nombreux élèves…
D’accord.
Et il connaissait Rosa Bonheur. Ils exposent ensemble au salon. Ils se rencontrent au muséum d’histoire naturelle.
Ils partagent la même passion ?
Ben non ce n’est pas du tout le même regard sur l’animal. Lui va s’intéresser à la sauvagerie. Ici c’est le combat d’un tigre et d’un serpent… d’un lion pardon, d’un lion et d’un serpent.
Oui.
C’est la guerre. Il y en a un qui gagne et celui qui gagne le vainqueur va manger le vaincu. Chez Rosa Bonheur il n’y a pas du tout ça. C’est pour ça que j’insistais un peu sur ce côté familial….
Petite maison dans la prairie ?
Pacifiste.
C’est la petite maison dans la prairie.
Tout à faire tout à fait.
Oui oui oui oui oui mais on le sent c’est vrai.
Donc c’est vraiment une très très grande différence.
La différence avec Barye quand on regarde le portrait qu’elle fait de Nero…
C’est beau.
Elle l’appelle d’ailleurs le portrait du lion. On peut se demander s’il y a un certain anthropomorphisme dans son travail c’est-à-dire que… on va un peu comme dans l’animisme donner une âme aux plantes ou aux arbres et elle peut-être aux animaux, la psychologie de l’animal.
Evidemment l’animal est très intéressant à étudier dans son comportement. Maintenant entre l’homme et l’animal on sait très bien qu’il y a un fossé malgré tout.
Oui oui.
Mais ici c’est vraiment le regard. L’animal remplit toute la surface de la composition. C’est un vrai portrait tel qu’on peut les faire. Elle n’a fait que des portraits d’animaux et celui-ci en était un bel exemple.
Très bien.
Alors il y a à l’époque également des théories qui circulent… bon c’est peut-être un petit peu technique mais je vais te signaler le fusionnisme. Le fusionnisme c’est le… pour simplifier un petit peu les choses c’est très intéressant par rapport à Rosa Bonheur c’est de faire cette relation de l’homme à l’animal très étroite.
D’accord.
Et puis également ce fusionnisme entre l’homme et la femme qui débouchera vers une certaine notion de l’androgynie.
D’accord.
Son papa qui était Saint-Simonien quand il arrive à Paris il va être… il va entrer dans ce couvent d’Emile Montan où il y avait les Saint-Simoniens. Et le les Saint-Simoniens seront très importants pour la personnalité de Rosa parce qu’ils vont avoir 2 objectifs principaux…
Oui.
La libération de l’ouvrier pendant la révolution industrielle mais aussi la libération de la femme. Et ce côté féministe avant l’heure de Rosa Bonheur, elle le tient aussi de par…
D’accord.
Le caractère le gout du papa plus le décès de la maman qu’elle dira entre guillemets vouloir venger par son travail et par son existence complètement libre.
D’accord.
Alors quand elle va en Angleterre elle rencontre la reine d’Angleterre. C’est très intéressant et la reine d’Angleterre lui présente Landseer, Edouard Landseer qui est également un peintre animalier. Ici on montre une image de cet artiste…
D’accord c’est de lui ça.
Qui se produisait dans un théâtre de Londres avec ces animaux sauvages aussi réalistes que ceux de Rosa Bonheur. Et tu peux imaginer la reine d’Angleterre très contente de savoir qu’en France il y a aussi un peintre qui fait le travail,
D’accord d’accord.
Le même en plus en femme, la reine qui trouve une équivalente une alter ego. Voilà je voulais te montrer également ce peintre Landseer.
On avance un petit peu évidemment et là on arrive à quelques mois…
C’est elle ?
De la fin de la vie de Rosa. Elle a 77 ans…
D’accord.
Dans quelques mois elle va mourir. Alors ce n’est pas un autoportrait. C’est un portrait qui est réalisé d’elle par Anna Klumpke. Alors Anna Klumpke elle rencontre Rosa.
Klumpke ?
Klumpke oui.
Klumpke.
Ce sera… c’est une Américaine qui vient étudier la peinture à Paris…
D’accord.
Et avec laquelle Rosa Bonheur va finir les quelques mois de son existence.
Elle n’a pas l’air malade.
Non elle n’a pas l’air malade. Je vais te montrer ensuite on va regarder la personne qui a compté certainement le plus dans la vie de Rosa, c’est Nathalie, Nathalie Micas.
D’accord.
Alors elles ont vécu ensemble ce qu’on appelait à l’époque c’était très courant : une union matrimoine. C’est-à-dire qu’en fait à l’époque au XIXème siècle, ça ne se faisait pas d’habiter entre femmes et là c’était une sorte de contrat qui était passé sans qu’il y ait une relation de couple forcément.
Et donc elle va habiter toute sa vie avec Nathalie. Nathalie décède une dizaine d’années avant. Mais Nathalie était artiste. Nathalie a peint également sur certaines compositions de Rosa Bonheur.
D’accord
C’était aussi son intendante. C’est elle qui préparait le repas des animaux, qui s’occupait de la vaste propriété. Donc Nathalie décède. Rosa va vivre une dizaine d’année seule. Et quand Anna Klumpke se présente à elle…
Oui.
Elle veut faire son portrait et finalement elle ne quittera plus Rosa. Et Rosa est en train de peindre tu vois sur son chevalet son dernier tableau où on devine une cavalcade de chevaux.
Oui.
C’est un tableau très touchant parce qu’il est inachevé. Tu vois qu’à sa veste noire qu’on a vu plusieurs fois Rosa était souvent en noir avec cette longue jupe la légion d’honneur.
Oui d’accord c’est vrai.
On a dit que l’impératrice Eugénie lui avait remis le premier grade. Elle avait une quarantaine d’années à ce moment-là Rosalie. Mais elle reçoit un deuxième grade. C’est d’ailleurs la première femme qui reçoit ce deuxième degré de distinction de la légion d’honneur et là c’est Sally Carnot qui lui remet. Elle est… on dit qu’elle est très consensuelle elle plait à tous les gouvernements, que ce soit l’empire que ce soit la république également.
Et je vais de montrer un portrait de Nathalie.
D’accord.
C’est cette femme qui d’ailleurs elle le dira : quand j’ai vu Nathalie pour la première fois, j’ai pensé à ma maman. ». Elle lui ressemblait apparemment. Elle rêvait de sa maman la nuit Rosa très souvent. Elle était un peu médium également donc elle avait un imaginaire très très important. Et cette rencontre cette relation avec Nathalie, ceux qui sont dans l’ombre des artistes le conjoint on va dire sont toujours essentiels.
Donc ça c’est le portrait de Nathalie. Et puis on va terminer avec une dernière image de Rosa toujours officielle, cette légion d’honneur, la veste, le regard un peu dure un peu sûr…
Oui.
Elle va être enterrée dans la même sépulture que Nathalie et la famille Micas. C’est au Père-Lachaise. Et là il y a une très très belle inscription sur la tombe de Rosa Bonheur. On aime bien terminer nos vidéos par des belles phrases…
Vas-y.
En général.
Allez.
Là c’est à propos de sa relation avec Nathalie. Elle dit : « l’amitié c’est l’affection divine ». Et je trouvais ça assez beau à rappeler finalement.
Bon une belle vie quand même ?
Une très très belle vie. La liberté.
Oui voilà une femme libre.
La liberté.
Une femme libre. Pas tant militante que ça mais une femme libre.
Pas tant militant non non effectivement elle ne revendique pas ouvertement…
Voilà.
Elle ne s’est jamais prononcée sur l’homosexualité…
Par exemple.
Bien qu’on le suppose très nettement. Maintenant elle dira dans ses mémoires que va écrire pour elle Anna Klumpke : « je n’ai dans ma vie jamais eu d’amour, d’amant ». Elle dit même amant et faut-il la croire ? Bon. En tout cas ce n’est pas ça qui intéresse quand on regarde.
Non voilà ce n’est pas le sujet.
Ce n’est pas ça ce n’est pas une lesbienne qui fait son coming out…
Oui.
Comme on dirait aujourd’hui. Son art parle pour elle. Elle a eu le courage le talent de mener une vie qui l’a mené très loin.
Ok super. Beau destin quoi c’est ça ?
Exactement. On redécouvre maintenant beaucoup plus facilement depuis le féminisme des années 80 il y eu une belle exposition j’en parle en 1997 en France et puis récemment en 2016.
D’accord.
Donc là il y a des beaux ouvrages, des catalogues d’expo...
On est dans l’ère du temps c’est bien.
On est…
Ça marche. Super, passionnant, intéressant, une grande découverte pour moi. Bon le nom je connaissais Rosa Bonheur mais pas du tout…
Dans notre série consacrée aux femmes artistes…
Oui ?
C’était un jalon important.
Incontournable important.
Et il y en aura d’autres.
Mais celui-là il est fait. Ça c’est fait. Très bien merci beaucoup
Merci Frédéric.
A très bientôt.