A la bombe, au spalter classique, au pinceau à pochoir, à l'éponge, au couteau, Fred teste toutes les techniques de peinture au pochoir.
On va vous montrer comment utiliser des pochoirs pour réaliser un motif sur une toile, un carton ou un papier. On dispose de plusieurs façons de faire que ce soit avec des outils industriels disponibles dans le commerce ou une moule qu’on a réalisée nous-mêmes. On va regarder tout ce qui est possible de faire pour appliquer une peinture avec un pochoir.
Les différentes techniques de peinture au pochoir
On peut appliquer la peinture avec un spalter classique ou avec un tampon brosse spécial, un pinceau spécifique pour pochoir permettant de putoiser la pâte. On va vous montrer aussi qu’on peut le faire avec des rouleaux de mousse, à l’éponge naturelle ou avec une bombe. L’invariant et le plus important dans tout ça, quelle que soit la technique utilisée, est que la peinture doit être la plus sèche, pâteuse et moins humide possible parce que sinon, on va avoir des coulures. Une peinture trop liquide risque de s’immiscer entre le pochoir et le support. On peut aussi rechercher cet effet là, il n’y a pas de souci. Mais si on veut que le pochoir s’applique parfaitement, il faut quand même essayer de le faire avec une peinture épaisse, rugueuse, sèche et un peu pâteuse mais pas liquide. On va voir si on va y arriver. On y va pour tous les différents essais et on verra ensemble ce que ça va donner.
La démonstration avec le pochoir
On va prendre comme référence ce pochoir qu’on a imprimé sur un carton bristol assez souple et qui devrait tenir pendant les 4 ou 5 applications qu’on va tester. Le premier essai, on va le réaliser avec une bombe. Là, c’est assez simple. On va protéger autour pour qu’il n’y ait pas de débordement. Il faut également éviter le décollement. Après, on a l’effet attendu, super sympa.
Avec le même pochoir, on va passer au spalter classique. On a pris de l’acrylique directement sorti du tube, assez concentrée et sèche enfin pas du tout diluée et non humide. Après l’application de la peinture, on a une catastrophe au centre mais un bon rendu nickel et précis autour.
Avec une éponge naturelle, on voit que la technique et les gestes sont beaucoup plus maitrisés. Ca permet d’appliquer vraiment la couleur très perpendiculairement sans aucun risque. On enlève le surplus pour éviter les débordements. On va s’arrêter là pour les impatients et ça c’est canon, ça marche très bien et c’est vraiment ce qu’on a voulu faire.
On va maintenant travailler au rouleau mousse. Alors avant l’application, il faut d’abord l’homogénéiser. Bien sûr, ça dépend de l’effet qu’on souhaite obtenir. Là, on a un plus grand confort d’utilisation et ça permet d’avoir des résultats différents.
Pour le travail au couteau, on va prendre une surface plus plate et toujours notre pochoir qui tient le coup jusque là. Cet outil va permettre de travailler en épaisseur alors on peut prendre la pâte directement sortie du tube. Comme c’est une extra-fine, elle est épaisse et bien consistante. Mais sinon il n’y a pas de souci car on peut la rendre plus pâteuse avec un gel. On la travaille au couteau pour avoir un effet plus prévisible et très intéressant notamment en la mélangeant avec un modeling paste épais. On n’est pas dans un pochoir académique mais on va avoir un résultat magnifique que nous allons découvrir ensemble. Certains effets sont réussis mais d’autres sont ratés. En séchant, on obtient une petite texture supplémentaire qu’on peut venir retravailler.
Et voilà en guise de conclusion une compilation de tous les tests qu’on a réalisés avec le même pochoir. Même si le carton commence à flétrir, il a bien résisté aux épreuves. Le test avec une bombe acrylique est fort sympathique avec sa façon un peu street. Il ne faut pas s’arrêter là car on peut retravailler dessus plus tard. Le spalter classique permet d’obtenir quelque chose d’intéressant qui s’intègre parfaitement dans un travail au pinceau. A l’éponge, on peut réaliser des effets un peu diffus qui s’estompent. Au rouleau mousse, on obtient un résultat intense et des zones plus compactes. Académiquement, on utilise le pochoir avec un tampon brosse pour avoir des motifs clairs et délimités quel que soit le fond. Au couteau, avec ici un essai un peu raté au milieu mais surtout une tentative de mettre de la matière et de l’épaisseur, on peut renforcer notre peinture avec du modeling paste épais ou un gel. Le résultat obtenu est un peu moins prévisible.
Voilà, on obtient avec le même pochoir plein d’effets différents, des fois un peu rock’n’roll. On espère que ça vous donne quand même des idées et des envies de faire beaucoup de choses. N’hésitez pas à créer vous-mêmes vos pochoirs et de tester divers effets particuliers à travers les différentes techniques proposées dans cette vidéo. Merci de nous avoir suivi jusqu’à la fin et à bientôt.