La particularité d’un carnet de voyage
Le carnet de voyage est comme un album de souvenir. C’est un moyen de se faire plaisir pendant les vacances. Par rapport aux photos, l’aquarelliste s’approprie le sujet en ramenant un petit morceau du paysage et en racontant une histoire. En feuilletant le carnet, les souvenirs remontent : il entend les bruits, il ressent les odeurs, il se remémore l’atmosphère car il s’est posé pour croquer ces instants vécus. Dessiner est vraiment un plaisir car c’est un souvenir qui reste.
Le choix du matériel
Pour les carnets de voyage, le mot d’ordre est d’alléger au maximum son sac mais chacun peut choisir le matériel qui lui convient. Pour le carnet de croquis, il faut un format moyen avec un papier d’au moins 300 grammes pour qu’il ne se gondole pas une fois mouillé. Un grain fin est préférable à un torchon pour que l’écriture soit lisse. Optez pour un carnet à spirale pour pouvoir retourner les feuilles. Il est conseillé d’avoir une pince à dessin ou tout simplement une pince à linge dans le sac pour que les feuilles de papier ne se soulèvent pas s’il y a du vent. Dans le commerce, il existe des boites avec des godets de base qui sont parfaites pour démarrer un carnet de voyage en aquarelle. Elles peuvent faire office de palette pendant le travail. Il faut prévoir un petit nuancier pour se souvenir des couleurs à moins de les avoir en mémoire. Une petite bouteille d’eau, un gobelet accordéon en plastique avec un fond stable et un chiffon feront aussi partie de l’équipement. Pour les pinceaux, il faut emmener ceux avec lesquels on a l’habitude de travailler : un petit gris pour le lavis, un ou deux en poils de martre et un synthétique pour faire des retraits et des estompes.
Pour les carnets de voyage, les crayons aquarellables et le pinceau à réserve d’eau constituent une autre alternative. Ils sont plus pratiques que le godet, la bouteille, le gobelet et les quatre pinceaux. Les crayons s’utilisent sur le papier. La technique est différente mais similaire parce que c’est toujours du pigment et de l’eau qui sont utilisés. C’est une question de choix personnel. Le pinceau à réserve d’eau peut être utilisé avec une palette. Il faut donner un petit appui pour amener l’eau sur le papier.
Pour l’esquisse initiale, un porte-mine est pratique et fera très bien l’affaire. Il est inutile de s’encombrer de crayon de bois et de taille-crayon. Il faut aussi prévoir une gomme classique ou une petite boulette de gomme mie de pain. Pour un carnet de voyage au bord de la mer, une gomme à masquer type drawing gum peut être utile pour suggérer l’écume des vagues. L’application se fera avec les outils trouvés sur place : plume, tige en bois, morceau de coquillage, etc. Attention toutefois car le flacon de gomme à masquer ne peut pas être transporté en avion car il risque de se dilater et laisser échapper son contenu !
En complément du matériel pour des carnets de voyage, il est possible de mettre dans son sac une brosse à dent pour pulvériser les pigments, des feutres à encre de Chine pour raconter l’histoire et donner du contraste aux dessins ainsi qu’un feutre aquarellable pour croquer rapidement des silhouettes. La paire de ciseaux et le pot de colle sont facultatifs car le travail de découpage et de collage des morceaux de souvenirs (ticket, bout de tissu, etc.) peut se faire à la maison. C’est la meilleure façon d’agrémenter les carnets de voyage au retour.
Matériel utilisé dans cette vidéo :
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