Un détail de Fantin Latour, une tasse blanche

Fantin Latour est un contemporain des impressionnistes du XIXe siècle. C’était un très grand copiste de son époque. Il est connu pour ses bouquets de fleurs, ses portraits, etc. L’exercice d’aujourd’hui consiste à copier une tasse de ce peintre sur un petit format.


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Le matériel

Il faut de l’essence de térébenthine pour nettoyer le pinceau, du liant (recette N°3) pour nourrir la peinture, du diluant pour la diluer, un support avec l’esquisse déjà réalisée, une palette et quelques couleurs : blanc de titane, terre d’ombre, terre de cassel et noir. Les terres vont servir à réchauffer les gris.

La copie de la tasse blanche

Lors de la première étape, il faut passer du diluant de base sur la surface afin de la garnir légèrement à la manière d’un vernis à retoucher. Cette pratique permet d’accrocher facilement la peinture à l’huile.

Pour travailler dans un grand contraste, la règle exige de commencer par le fond. Ceci évite d’avoir un objet de couleur très pale par rapport au fond. Le bord est peint avec un mélange de noir et un soupçon de terre de cassel. Le dessin préparatoire est réalisé avec une teinte neutre comme la terre d’ombre.

Ensuite, il faut rechercher la teinte de la tasse en tenant compte du sens de la lecture. Et pour ne pas souiller la tasse, il faut stopper le fond du côté qu’il faut commencer à peindre : droit pour les droitiers et du côté gauche pour les gauchers.

Ce Fantin Latour est un ensemble de valeur. Les zones éclairées par la lumière sont plus claires avec des nuances bleues. Et les parties cachées sont plus sombres donc beaucoup plus brunes. Le premier côté va être travaillé avec de la terre d’ombre et du brun van dyck puis le second avec du gris de payne. C’est une couleur magnifique avec une nuance bleue. Il ne faut pas hésiter à rajouter de la matière même dans le frais si une zone est devenue trop sombre. C’est l’avantage de travailler avec une peinture à l’huile.

La cuillère est pratiquement de la même teinte que le fond : c’est un rehaut. Elle apparait après la pose de la dernière touche plus claire. Il est possible de la dessiner dans le fond. Un dégradé permet de créer du relief. Les parties les plus fines sont travaillées avec un pinceau fin. Au cours de l’exercice, il ne faut pas hésiter à venir blaireauter c’est-à-dire lisser la surface afin de la rendre uniforme d’autant plus que le medium utilisé le permet. C’est un produit adapté aux surfaces en relief. Sur un support lisse, il va apporter une sorte d’opacité.

La copie est petite mais magnifique. Elle parait comme une vraie tasse de café en porcelaine. La palette est courte puisque c’est un exercice de valeur. Les conseils à suivre sont les suivants : bien regarder la provenance de la lumière et observer méticuleusement les variations de teintes. Même si l’œil ne perçoit que du noir et du blanc, il y a du gris chaud ou froid en réalité. Le fait que ce soit plus brun d’un côté et plus bleu de l’autre s’explique très bien par l’optique.

Matériel utilisé dans cette vidéo :

- Essence de térébenthine
- Liant (Cf. Recette n°3)
- Diluant
- Huile blanc de titane
- Huile terre díombre brulée
- Huile terre de cassel
- Huile noir
- Différents types de pinceaux

Cliquez sur chaque image pour l’agrandir afin de la visualiser ou l’imprimer.

Discipline Huile
Difficulté Expertise
Genre Les Applications
Style Objets
Durée de la Vidéo 19mn11

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