Le matériel
Pour cet exercice, il faut prévoir de l’essence de térébenthine, de l’huile de lin polymérisée, du médium siccatif Harlem Duroziez, du baume de térébenthine de Venise, des flacons pour les différentes étapes, une balance et des compte-gouttes. Avant de commencer, tous ces ingrédients doivent être réchauffés au bain-marie pour faciliter le mélange.
La première étape : le liant
Pour fabriquer le liant, il faut mettre dans le flacon 7 g de baume de térébenthine de Venise, 13 g d’essence de térébenthine, 5 g de siccatif de Harlem et 5 g d’huile de lin polymérisée ou standoli.
La deuxième étape : le diluant
Pour confectionner le diluant, il faut mettre dans un flacon 2 g de baume de térébenthine de Venise, 8 g d’essence de térébenthine, 8 gouttes de siccatif de Harlem et 8 gouttes d’huile de lin polymérisée. Comme les produits sont tièdes, ils se mélangent facilement.
La troisième étape : le vernis à retoucher
Pour le vernis à retoucher, il faut mélanger doucement 10 g d’essence de térébenthine avec 1 g de baume de térébenthine de Venise. Le flacon n’a pas besoin d’être secoué puisque les produits se fondent spontanément entre eux.
La quatrième étape : le vernis provisoire
Pour fabriquer le vernis provisoire, il faut mettre dans le flacon 7 g de baume de térébenthine de Venise, 14 g d’essence de térébenthine, 1 g de siccatif Harlem. Pour terminer, il faut rajouter 20 g d’essence de térébenthine au mélange.
Au final dans cette technique ancienne, les mêmes bases ont permis d’obtenir une peinture brillante sur un fond légèrement grenu. Il y a le liant qui permet d’enrichir la peinture, le diluant qui est utile pour peindre, le vernis à retoucher qui facilite la reprise d’une séance à une autre et le vernis provisoire qui sert à protéger la toile en attendant le durcissement, à nourrir le pigment et à uniformiser la surface en cas d’embus.