La carnation est un point crucial en peinture acrylique. Les questions qui se posent tournent souvent autour des couleurs à utiliser pour dessiner la peau. Comme l’objectif serait de trouver la bonne teinte, une main est choisie comme exemple puisqu’elle n’a pas beaucoup d’ombres et de plis.
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Pour peindre la chair, il faut au minimum les couleurs rouge magenta, jaune primaire, blanc et un peu de bleu outremer ou cyan. Il faut également prendre de l’ocre jaune et de la sienne brûlée pour obtenir une couleur terre. Les médiums ne sont pas obligatoires mais ils facilitent beaucoup le travail. Pour les pinceaux, il faut prévoir un petit spalter pour le fond et des brosses rondes de plusieurs tailles pour les détails. Pour le support, le choix se fera entre un châssis prêt à l’emploi ou un papier épais de 360 grammes minimum fixé par du ruban crêpe sur le plan de travail. Il faut prévoir également une palette, un pot d’eau et un chiffon.
Le fond
Le travail commence par la pose des couleurs sur la palette suivant un ordre chromatique. La quantité doit être ni trop peu, ni pas assez. Les teintes de base permettront d’obtenir d’autres coloris au besoin. La réalisation d’un lavis permet de sortir de la page blanche et de mettre en valeur le dessin. Même si la couleur déborde sur le croquis, il n’y a pas de souci puisqu’il va encore être travaillé après. Ça permet également d’avoir un fond uni sans laisser de traces de pinceau peu esthétiques.
Le bras à l’acrylique
Pour peindre le bras, il faut tout de suite placer les zones étendues et faire les détails au fur et à mesure. La pose du pigment s’effectue par petite touche avec un pinceau brosse assez large et adapté à la taille du dessin. Pour obtenir la couleur chair, il faut tâtonner. Il vaut mieux prendre son temps au lieu de se lancer trop vite et d’arriver sur une teinte non adaptée. Le magenta est mélangé à l’ocre jaune, au blanc, à la sienne brûlée et à une petite touche de bleu pour éviter que la teinte soit trop rosée. Le médium fluidifiant facilite la pose.
Une bonne observation permet de repérer les zones d’ombres et de lumières sur le dessin. Tant que la peinture acrylique est fraîche, il est toujours possible de travailler dessus pour atténuer, de juxtaposer pour obtenir un dégradé ou faire des contours. Pour faciliter la tâche, il ne faut pas hésiter à utiliser la méthode des trois pinceaux c’est-à-dire attribuer un à la couleur intermédiaire, un à l’ombre et un dernier à la lumière.
Cet exercice est fortement recommandé pour mieux avancer dans le domaine de l’acrylique. Il ne faut pas avoir tendance à vouloir tout mettre d’un seul coup. La mise en place des zones importantes avant les détails facilite la détermination de l’emplacement des ombres et des lumières. Ce sont elles qui vont donner du relief au dessin. Elles doivent être travaillées ensemble pour avoir une vision globale. A la fin, l’ajout du médium pour glacis augmentera la transparence du dessin.