Le lâchez-prise d’aujourd’hui consiste à peindre un ciel d’été nuageux. Il est réalisé sur un grand format de 100 x 100 pour que l’artiste puisse se libérer et être libre dans ses mouvements.
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Le ciel est en général plus foncé en haut qu’à l’horizon. Pour obtenir cette profondeur, le peintre va utiliser un mélange de plusieurs tons bleu, des pigments purs sortis des tubes sans médium. Dès le départ, de l’eau sous forme de vaporisation est apportée à la toile afin d’obtenir une couleur bien homogène et légère. Elle va également servir de liant. La construction se fait au fur et à mesure. Ensuite, le bleu est dégradé avec du blanc titane.
Lors de la deuxième étape, les masses nuageuses vont prendre forme. Elles sont réalisées toujours avec du blanc titane appliqué en petites touches avec le bon pinceau. Comme les nuages ne sont jamais complètement blancs, il faut rajouter un peu de brun avec parcimonie. Pour pouvoir mieux tamponner et lisser, le pinceau d’avant est troqué contre un spalter large assez nerveux en soie de porc. L’artiste ne travaille pas d’après un modèle puisqu’il a la couleur du ciel en mémoire. Cela fait d’ailleurs partie de l’exercice sur le lâchez-prise.
L’intérêt du lâchez-prise est que l’artiste crée lui-même ses propres formes et ses mélanges sur la base de souvenir. Il travaille également en fonction des émotions du moment. Avec un peu de musique, le résultat est encore meilleur. Ce qu’il faut retenir avec cette technique à l’acrylique est que le mouvement doit être coordonné avec la respiration. Et il faut oser se lancer dès le départ.