Le matériel
Pour ce sujet, il ne faut pas s’encombrer avec beaucoup de couleur : du bleu et du blanc mais aussi du rouge, du noir et de l’ocre pour créer les nuances et obtenir un côté plus naturel. Pour les pinceaux, un spalter ainsi que des petites brosses plates et rondes sont parfaits. Il ne faut pas non plus oublier la palette jetable, le gobelet d’eau et le support.
Les couleurs seront mises sur la palette suivant un ordre chronologique afin qu’elles soient agréables à regarder. Il faut être plus généreux avec le bleu et le blanc et ne mettre qu’une noisette pour les restes.
L’exercice peut commencer
Comme ce n’est pas une copie conforme, il n’y a pas lieu de préparer le dessin. Tant que cela ressemble à un nuage, il n’y a pas de souci. Pour avoir une zone parfaitement uniforme, le fond doit être fait entièrement avant de commencer le nuage par-dessus. Il faut savoir qu’un ciel bleu n’est pas fait uniquement avec du bleu. Cette couleur doit être nuancée avec d’autres pour donner la teinte naturelle du ciel.
Avec les effets atmosphériques, le dessus est toujours plus foncé que le bas. Plus on s’éloigne géographiquement parlant, plus les couleurs s’éclaircissent. Pour obtenir le bleu plus foncé du ciel, le noir est déconseillé au risque d’obtenir du gris. Et pour éclairer, rajouter du blanc n’est pas l’unique solution. Il vaut mieux le nuancer avec de l’ocre ou du violet pour obtenir une couleur réaliste.
La toile peut sécher naturellement mais par manque de temps, il est possible d’accélérer le processus avec un sèche-cheveux. Il faut juste respecter une certaine distance pour que la toile ne soit pas brûlée. Comme c’est plus facile de foncer que d’éclaircir, il faut commencer le nuage avec du blanc pur puis rajouter une petite touche de couleur pour le teinter par la suite. Le travail se fait par petite touche puisque c’est sa régularité qui lui donne ce côté réaliste. Les zones lumineuses vont être réalisées avec du blanc pur. Ensuite, il faut travailler les nuances sur les autres parties.
Après la pose du blanc pur, il faut passer aux ombres. Plus le contraste est marqué, plus le nuage va paraitre profond. Le plus important est de préserver le côté vaporeux du nuage en évitant les grosses trainées de peinture. Pour cet exercice, les couleurs utilisées sont peu nombreuses mais c’est dans la proportion que tout se joue. Travailler les petits moutons se trouvant derrière le nuage de manière suggérée peut également être très intéressant. Plus la couleur est franche, plus il y aura du relief.
Le tableau peut prendre fin quand le peintre le décide mais il est toujours possible d’y revenir pour faire des petites retouches. Dans ce sujet, c’est surtout l’effet de matière qui est intéressant.