Les différents types de pinceaux
Comme il en existe plusieurs variétés dans les magasins spécialisés, choisir un pinceau n’est pas une mince affaire. Chacun d’eux a ses avantages et ses points faibles. La brosse ronde permet de réaliser des lignes fines et régulières ainsi que des effets à condition que la peinture ait une bonne consistance. La brosse usée bombée reproduit l’usure naturelle du pinceau. C’est un outil intermédiaire entre la brosse ronde et la plate. A cause de son bout arrondi, elle n’est pas faite pour réaliser des angles bien droits. Par contre, elle est parfaite pour les travaux de précision. Les brosses plates sont utiles pour faire des aplats, des lignes, des angles droits et surtout des points. Le pinceau éventail est muni de poils souples ou durs. On l’utilise surtout pour réaliser toutes sortes d’effets à condition de le maîtriser. La brosse biseautée est très précise due à sa forme oblique. Elle facilite le traçage des lignes et des angles ainsi que la création de points et d’écritures calligraphiées.
Les exercices à faire pour maîtriser son pinceau
La réalisation de quelques exercices permet de bien maîtriser son pinceau. Le principe est simple : regorger l’outil pour pouvoir réaliser un dessin constant et tenir le plus longtemps possible. Pour que la pointe du pinceau reste fine, n’hésitez pas à le tourner sur lui-même en mélangeant la peinture.
Le premier exercice consiste à dessiner une ligne régulière d’un seul coup et aller jusqu’au bout, sans l’aide d’un quelconque outil et avec le bras levé. Avant d’utiliser son pinceau, il doit être bien mouillé. La peinture doit avoir une bonne texture, c’est-à-dire être suffisamment liquide tout en étant bien colorée. Tout est dans le dosage et la proportion eau/couleur. A la fin, le peintre arrivera à contrôler tout son bras, sa poignée et la pression exercée sur la toile.
Avec le deuxième exercice, on peut s’exercer avec un pinceau en réalisant toujours une ligne mais en accentuant de temps à autre. Il permet de travailler la gestion et la régularité. Plus le peintre maîtrise son geste, plus il sera constant.
Dans le troisième exercice, il faut réaliser des arrondis. Ils nécessitent un bon pinceau sinon les poils vont se disperser. Il est possible de les réaliser avec une brosse moyenne. La maîtrise de son outil et des gestes donne plus de liberté. Le rendu final est propre et de bonne qualité. Après l’apprentissage, il est même possible d’écrire sur le papier comme si c’était de la calligraphie.
Le fond opaque ou aquarellé au spalter
L’exercice suivant consiste à apprendre comment faire un aplat uniforme et régulier. Avec un spalter légèrement humide, il faut étaler une bonne quantité de peinture sur le support. Les gestes doivent être amples et croisés. En étirant bien, aucune irrégularité ne se formera à la surface. Sinon, on peut toujours passer une deuxième couche par-dessus et le problème est résolu.
La découverte de l’acrylique permet de faire beaucoup de choses, notamment le travail sur les techniques humides qui se rapproche de l’aquarelle. A cause de sa texture et de son épaisseur, la surface obtenue avec le spalter sera plus grasse. Le fond aquarellé permet de faire toutes sortes d’effets et des motifs opaques.
