La première couche de gesso diluée
La première couche de gesso doit être diluée pour pouvoir obtenir une adhésion plus forte dans le support. C’est une bonne alternative pour les surfaces poreuses. Il faut en mettre généreusement dans une coupelle, rajouter de l’eau et bien mélanger jusqu’à l’obtention d’un liquide homogène. L’essentiel est d’avoir un jus qui va pénétrer facilement dans le support. L’application se fera avec un spalter.
Le séchage et l’égrenage
Le séchage constitue la deuxième étape. Il peut se faire naturellement à l’air libre ou avec un sèche-cheveux pour accélérer le processus. Ensuite, il faut passer à l’égrenage. Ce travail dans l’atelier permet de casser les fibres qui pourraient éventuellement se dresser sous l’action de l’humidité de la couche. On utilise pour cela du papier de verre, le plus fin possible, pour ne pas être trop agressif. Une fois légèrement égrené, la rugosité va disparaitre et laisser la place à une surface douce au toucher.
Deuxième et troisième couches de gesso
En deuxième couche, on applique du gesso pur au spalter. Ensuite, il faut laisser sécher et égrener. A la fin, il reste encore des imperfections puisque la première a été diluée. Le toucher doit toujours rester doux, que ce soit sur une toile, un bois ou un carton.
La troisième couche de gesso s’applique comme les deux premières, avec des gestes croisés. Et là, l’opacité saute aux yeux même si le support choisi au départ est très brut et absorbant. A la fin, la surface obtenue est prête à être utilisée. Il faut prendre le temps de laisser sécher et d’égrener légèrement entre deux couches pour que le résultat soit parfait.