Les caractéristiques du vernis à retoucher
Le vernis à retoucher est plus fluide que le vernis classique. Ils peuvent être de la même composition mais tout est dans la dilution. Le premier doit être beaucoup plus liquide car il doit pénétrer dans la couche d’avant. Par contre, il ne doit pas être très prononcé puisque c’est uniquement un intermédiaire. Le vernis à retoucher doit se fondre dans la stratigraphie des différentes couches picturales et rafraîchir la couche d’avant pour pouvoir la retravailler.
Les étapes de fabrication du vernis à retoucher
Il existe deux résines très intéressantes, que ce soit pour la retouche ou la finition, à savoir le vernis Dammar et le vernis mastic. Pour ce vernis à retoucher fait maison, c’est le premier qui va être utilisé.
La première étape consiste à tremper les flacons de vernis Dammar et de térébenthine dans de l’eau tiède afin de les réchauffer. Ce bain marie facilite la fusion des deux produits une fois qu’ils seront mélangés.
Dans la deuxième étape, il faut mélanger une dose de vernis Dammar avec cinq ou six doses d’essence de térébenthine. Il est préférable de ne pas fabriquer une grande quantité de vernis à retoucher. Comme les produits sont tièdes, il est inutile de remuer le mélange. L’étiquetage est très important afin de savoir les composants du vernis. Dès l’utilisation d’une essence, le contenant doit être adapté en conséquence.
En fonction des produits utilisés, il est possible de faire beaucoup de combinaison. Il peut donc y avoir autant de vernis à retoucher que de médium. L’idéal est que le vernis à retoucher soit composé d’un des éléments utilisés dans la peinture. Si le peintre a utilisé un médium Harlem Duroziez dans son œuvre par exemple, il est préférable d’intégrer cet élément principal dans le produit fait maison.
Matériel utilisé dans cette vidéo :
- Vernis Dammar 33%
- Eau tiède
- Essence de térébenthine
- Balance électronique