Détails sur la stratigraphie
Au départ, il faut choisir un support poreux. L’encollage constitue la première étape c’est-à-dire qu’il faut mettre de la colle sur la surface. Ensuite, il y a l’enduction. Elle peut se présenter en une seule ou en plusieurs couches. Dans la technique moderne, cette étape est réalisée avec du gesso. Si le support est toujours poreux, il faut rajouter une couche d’imperméabilisation. L’objectif est que la surface continue à accrocher.
Là, le support est prêt à peindre mais il est encore possible de faire une impression. Autrement dit, la surface va être recouverte d’une couleur transparente ou opaque pour donner un ton général ou éclairci. Il est possible de faire quelque chose de blanc ou de coloré. Dans la méthode moderne, on peut prendre du gesso, le teinter et obtenir un résultat similaire et créer cette espèce de vibration.
Les étapes obligatoires
Il est impossible de peindre directement sur la surface cellulosique car l’huile va bruler le support. Il faut donc le préparer avant de travailler dessus. Avec la stratigraphie, tout est possible mais le plus important est d’isoler le support. L’encollage et l’enduction sont donc incontournables.
Van Eyck met 6 couches d’encollage et 8 couches d’enduit sur son support avant de peindre. Mais il est possible de faire simple avec une couche de chaque. Le nombre varie suivant le résultat final souhaité, un aspect lisse ou à relief par exemple. Pour obtenir une surface très lisse par exemple, il faut faire plusieurs encollages et un grand nombre d’enduits.
C’est un univers assez vaste puisqu’il offre une multitude de possibilités. Chaque technique traditionnelle sera traitée ultérieurement avec les détails chimiques et techniques, les gestes à faire, les mélanges, les aspects finaux, etc.
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